Apparues pour la plupart il y a une trentaine d’années, les disciplines de Descente connaissent un regain de notoriété depuis les années 90, les premières compétitions officielles datant de 2002.
Le nombre de pratiquants de ces sports en loisir augmente, que ce soit pour se déplacer en ville, descendre des petites pentes ou participer à des événements « freerides » sur route fermée organisés par les associations de descente…. Il existe a aussi un circuit de compétition officiel :
Le circuit descente rassemble les pratiquants de longskate, roller, streetluge et buttboard sur des tracés de 1 à 4 kilomètres, avec une pente moyenne de 10%. Les protections sont bien sûr obligatoires, et se rapprochent de l’équipement d’un motard.
Dans ces conditions, les clés pour la victoire sont la technique, l’engagement physique, et l’aérodynamisme.
Bien plus que de simples copies des sports d’hiver ou d’eau, les sports de descente amènent des sensations et des images bien particulières qui valent le coup d’oeil :
En compétition, il est poussé au maximum de son efficacité : les différentes techniques de virages, de dépassement et de freinage, les finales par quatre rendent les courses toujours spectaculaires.
Le roller de descente est la meilleure façon de voir le bitume comme de la neige. La relance est facile, la vitesse élevée. Au chrono comme en ski, ou en boarders serrés, la gestion de la trajectoire et de l’aspiration est primordiale… Et avant chaque virage les dérapages font plusieurs dizaines de mètres !
La streetluge est l’engin le plus rapide, la F1 des sports de descente. Couchés à 4 centimètres du sol, les pointes de vitesse dépassent facilement les 100 km/h. Réalisée sur mesure, parfois par les rideurs eux-mêmes, la streetluge est conçue purement pour la vitesse.
Assez similaire à la streetluge, le buttboard rassemble tous les rideurs. C’est la catégorie la plus ouverte, très accessible financièrement et qui permet de grosses sensations. Elle est disputée avec des départs en grille, tous les concurrents à la fois, parfois 16 riders sur la piste. Spectacle garanti !
Depuis la saison 2008, le skullboard fait officiellement parti des sports représentés sur les compétitions du championnat de France ! Pratiqué couché sur une planche, la tête en avant, il assure un max de sensations !
Le Mountainboard
Le mountainboard est apparu aux Etats-Unis dans le courant des années 90. Lassés par la pratique en milieu urbain, un groupe d’accros de la glisse décide de descendre les pistes de ski durant la période estivale.
C’est la discipline qui est le plus facile d’accès, et qui offre le plus de diversité dans la pratique : on peut absolument tout faire sur un mountainboard !
Boardercross : parcours constitué de virages relevés et de bosses sur lequel s’affrontent plusieurs rideurs, de front… Suspense total pendant toute la course.
Freestyle : parcours constitué de modules de sauts où les concurrents sont notés par des juges. Au programme : grabs, back-flip…
Slalom : parcours parallèle balisé par des portes, les rideurs descendent par deux.
Un mountainboard est un condensé du meilleur des sports de glisse : un plateau qui rappelle le longskate, des pneus touts terrains, des fixations de type snowboard.
La pratique, partie des collines et pistes de montagne, s’est même élargie : le mountainboard est un engin ultra polyvalent qui peut passer partout : herbe, terre, graviers, cailloux.
D’ailleurs, il revient parfois sur bitume pour retrouver ses origines venant du skateboard, et il n’est pas rare que des démos de freestyle soient organisées en ville !
Le Slalom
Cette discipline retrouve un second souffle depuis quelques années sur la scène skateboard européenne et particulièrement française.
Terriblement moderne, la technique est omniprésente et a complètement renouvelé la pratique. Les planches, trucks et roues de slalom sont maintenant très différents du skateboard ou longskate originel et sont spécialisés pour les cônes…
En effet, le slalom consiste à passer le plus vite possible différents parcours constitués de cônes. Les rideurs s’affrontent au chrono sur les slaloms géants, ou en duels pour les parcours tight et special.
Les différentes spécialités sont variées, du Super Géant sur pente de 7% sur 1km de long, avec des portes espacées de 15 mètres, au slalom très serré avec des portes à 1m70, les sensations sont tès différentes ! Vitesse ou technique, chaque pratiquant a ses préférences.
Spectaculaire et acrobatique, le slalom peut aussi se vanter d’être LA discipline urbaine par excellence : les compétitions ont souvent lieu en ville, et utilisé au quotidien un skateboard de slalom est un moyen de transport redoutable en ville, aussi efficace que le vélo ou les rollers.
La proximité des participants avec le public constitue un atout majeur pour les événements et leurs partenaires.
Depuis 4 ans, la saison est marquée par l’étape se déroulant sur l’esplanade du Trocadéro, face à la Tour Eiffel. D’autres grands événements ont également lieu sur des spots mythiques : la Garoupe à Antibes, et prochainement le stade des JO de 1992 de Grenoble…
Dans la rue ou en compétition, les disciplines de descente se fondent parfaitement dans le paysage urbain !